Centre de presse de l’OCE

OCE et le Nicaragua pour une transformation sociale équitable et inclusive par l’éducation

L’engagement de l’Organisation de Coopération Éducative (OCE) et de la République du Nicaragua en faveur d’une transformation sociale équitable, juste et inclusive par l’éducation, sont au cœur des événements qui se déroulent ces jours-ci dans la nation centraméricaine qui célèbre ce 23 mars le 42e anniversaire de la Croisade d’alphabétisation.

Afin de construire un puissant récit d’intégration du Sud global, le Secrétaire-général de l’OCE, S.E. M. Manssour Bin Mussallam, a tenu une série de réunions avec les autorités des institutions du Gouvernement de réconciliation et d’unité nationale actives dans le milieu de l’éducation, notamment l’Institut national de technologie (INATEC) et le Conseil national des universités.

Dans les conversations que Bin Mussallam a eues avec la directrice exécutive de l’INATEC, Mme Loyda Barreda Rodríguez, les convergences entre l’Organisation dont le Nicaragua est un État membre fondateur et les initiatives et politiques entreprises sur place qui mettent l’être humaina au centre, se sont transcendées.

“Quel genre de monde voulons-nous ? Il ne suffit pas de vivre en société, nous devons construire la société collectivement”, a déclaré le Secrétaire-général de l’OCE, soutenu par la Déclaration Universelle pour une Éducation Équilibrée et Inclusive (UDEI), qui stipule ce qui suit ” qu’il est convenu de se préparer à faire face à un avenir conçu comme une promesse abstraite et inéluctable, et que celui-ci est le fruit d’un effort infatigable de personnes venues de tous pays, genres, croyances et ethnies, agissant ensemble avec le courage et la détermination sans faille de transformer des aspirations éludées en réalités palpables“.

Il a également mentionné que la réduction de la fracture techno-numérique de manière durable doit se faire par le biais d’un développement technologique endogène.

“Elle doit être locale, nationale et originale. Leurs idées et leurs expériences nous ont été très précieuses et nous espérons avoir l’occasion d’approfondir éventuellement nos connaissances techniques pour tirer parti de l’expérience d’INATEC”, a-t-il déclaré.

Pour sa part, M. Barreda Rodríguez a expliqué que, 15 ans après sa création, l’INATEC promeut la connaissance, la dignité des métiers et la reconnaissance des compétences acquises dans l’environnement de travail des travailleurs de la campagne et de la ville ; pour ce faire, il dispose aujourd’hui de 46 centres dans tout le pays, avec des salles de classe, des laboratoires et des ateliers équipés pour les stages des étudiants.

On a également appris que le l’Institut national de technologie (INATEC) rapproche la formation de la communauté, des quartiers et des écoles publiques grâce à différentes stratégies de formation axées sur le programme “Apprendre, entreprendre, prospérer”.

Enfin, dans des déclarations à la presse, la directrice exécutive de l’INATEC a souligné : “Nous avons échangé nos points de vue sur l’éducation transformatrice et en particulier sur l’enseignement et la formation techniques, notre expérience en tant que pays, tous ces processus évolutifs et aussi pour identifier les futures lignes de travail que nous pouvons développer”.

Inclusion interculturelle : quels sont les progrès réalisés par les universités du Nicaragua ?

Mardi, le Secrétaire-général de l’OCE, S.E. M. Manssour Bin Mussallam, a également pris connaissance des progrès réalisés par le Nicaragua en matière d’éducation inclusive et interculturelle dans les établissements d’enseignement supérieur du pays, lors d’un échange avec des représentants du Conseil national des universités (CNU).

M. Bin Mussallam a confirmé la détermination de l’OCE à continuer d’ouvrir des voies collectives vers une éducation où l’inclusion est conçue “non pas simplement comme l’acte d’inclure plus de personnes, mais de faire en sorte que l’exclusion devienne impossible”.

De même, la présidente de la CNU, Ramona Rodríguez, a présenté l’approche interinstitutionnelle avec laquelle l’enseignement supérieur est mis en œuvre afin de garantir la continuité éducative qui est apportée à toutes les communautés nicaraguayennes.

“Nous lui avons présenté le programme Université à la campagne, car il s’agit d’un programme emblématique pour le Nicaragua, d’un programme révolutionnaire, d’un programme novateur qui est soutenu par notre présidence”, a-t-elle déclaré.

Le lancement de l’Index du journal de l’éducation du Nicaragua a suscité de nombreux débats, le professeur Rodríguez et le responsable de l’OCE se sont accordés sur la pertinence de rendre visibles les résultats de la recherche universitaire, de créer un espace pour la participation active des scientifiques, des spécialistes, des enseignants, des étudiants de premier cycle et de troisième cycle, des techniciens et des professionnels en général.

Le Secrétaire-général de l’Organisation a souligné la manière dont le Gouvernement de Réconciliation et d’Unité Nationale assume le retour des connaissances et de la sagesse locales, indigènes, endogènes, une réalité qui pour de nombreux pays du Sud continue à être un défi aujourd’hui.

“Dans cet échange qui a renforcé notre détermination, nous avons appris, et j’ai appris personnellement, que les réalisations du système d’enseignement supérieur, qui en réalité ne peut être séparé de l’éducation de base, ni de la santé ou de tout autre secteur, ce système d’enseignement supérieur au Nicaragua a fait de grands progrès dans le sens de la vision proclamée par la Déclaration universelle sur l’éducation équilibrée et inclusive dont le Nicaragua, le Gouvernement du Nicaragua, est un pays signataire, l’un des premiers pays à avoir signé cette déclaration”, a-t-il conclu.